

Bienvenue à la Pharmacie Colibri
Pharmacie Colibri , à Kourou
L'équipe est à votre écoute pour répondre en toute confidentialité à vos questions. Nous suivons régulièrement des formations et sélectionnons nos gammes afin de vous apporter le conseil le plus adapté.

Nos offres à ne pas manquer
Du 01.12.2025 au 31.12.2025
PRIMÉAL Graines de courge 250G
A grignoter nature ou à saupoudrer sur vos salades.
Du 01.12.2025 au 31.12.2025
Coffret diamant GOLD ESSENTIALS
Recourbe-cils, lime, eyeliner et mascara.
Du 01.12.2025 au 31.12.2025
Parfums Lady Beauty Rose ou Lips
Fragrance florale et féminine,
à emporter partout avec vous.
Du 01.12.2025 au 31.12.2025
MKL Gel douche "Litchi Céleste" 1L
Édition limitée.
Du 01.12.2025 au 31.12.2025
SUMMER MARBELLA Brume scintillante 150ML
Texture brume ultra-fine, sans résidus,
Rafraîchit et hydrate la peau.
Du 01.12.2025 au 31.12.2025
VITABIO Cool Fruits Gourdes Pomme Fraise Myrtille X12
Sans sucres ajoutés.
Du 01.12.2025 au 31.12.2025
PRIMÉAL Graines de courge 250G
A grignoter nature ou à saupoudrer sur vos salades.
Du 01.12.2025 au 31.12.2025
Coffret diamant GOLD ESSENTIALS
Recourbe-cils, lime, eyeliner et mascara.
Du 01.12.2025 au 31.12.2025
Parfums Lady Beauty Rose ou Lips
Fragrance florale et féminine,
à emporter partout avec vous.
Du 01.12.2025 au 31.12.2025
MKL Gel douche "Litchi Céleste" 1L
Édition limitée.
Du 01.12.2025 au 31.12.2025
SUMMER MARBELLA Brume scintillante 150ML
Texture brume ultra-fine, sans résidus,
Rafraîchit et hydrate la peau.
Du 01.12.2025 au 31.12.2025
VITABIO Cool Fruits Gourdes Pomme Fraise Myrtille X12
Sans sucres ajoutés.
Du 01.12.2025 au 31.12.2025
PRIMÉAL Graines de courge 250G
A grignoter nature ou à saupoudrer sur vos salades.
Du 01.12.2025 au 31.12.2025
Coffret diamant GOLD ESSENTIALS
Recourbe-cils, lime, eyeliner et mascara.
L'actualité santé
Contre les AVC, se faire prendre la tension à la maison.
Les Guyanais souffrent davantage des accidents vasculaires cérébraux (AVC) que le reste de la France. Alors que la population est plus jeune, ce niveau s’explique par la forte prévalence des facteurs de risques cardiovasculaires: l’hypertension artérielle, le diabète et l’obésité. C’est pour tenter de prévenir les AVC que le Centre Hospitalier de Cayenne a lancé le projet Dépiprec, en 2023. Ce projet de recherche clinique a consisté à proposer aux personnes majeures de l’agglomération cayennaise de mesurer leur pression artérielle dans leur quartier ou directement à leur domicile et à les sensibiliser aux gestes de prévention. En vingt-quatre mois, 23286 personnes ont bénéficié de l’intervention. Parmi elles, près de la moitié ont répondu à un questionnaire sur leurs conditions de vie, leur état de santé et leur activité physique.Du lundi au vendredi, des médiateurs, équipés de tensiomètres, se sont installés sous des tentes et dans les salles de quartier, ou se sont rendus directement au domicile des habitants, pour leur prendre la tension. En cas de tension artérielle anormale, ils les orientaient vers un professionnel de santé, voire appelaient le Samu en cas d’urgence. Ils ont également pu diriger les participants vers des professionnels traitant les problématiques d’ordre psychiatrique, pédiatrique, alimentaire… Les enquêteurs ont ensuite assuré un suivi téléphonique à trois mois des participants ayant présenté une tension anormale.Pendant les deux ans qui viennent, les chercheurs vont surveiller les données des maladies cardiovasculaires telles que les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ou les infarctus du myocarde. Ils espèrent constater rapidement une diminution. Aux Etats-Unis, où un tel projet a déjà été mené, la baisse des AVC a été de 30 %. Si des résultats identiques sont démontrés à l’échelle de l’agglomération cayennaise, les pouvoirs publics pourront s’en saisir pour prendre leurs décisions. Pour rappel, il est recommandé de contrôler sa tension au moins une fois par an.
Plus de diabète et d'hypertension mais moins de tabac et d'alcool.
Depuis trente ans, le baromètre de Santé publique France permet d'interroger la population sur ses opinions, ses comportements et ses connaissances en lien avec la santé. En Guyane, la dernière enquête a été menée en 2024. Au total, 1298 personnes ils ont répondu. Les résultats ont été publié en cette fin d'année. Lire l'enquête«Les connaissances issues de telles enquêtes sont essentielles pour nourrir, piloter, prioriser l’action publique et dessiner les contours d’interventions de prévention et promotion de la santé fondées sur la science. Elles constituent un outil éclairant pour appuyer et évaluer les politiques publiques. Pour cette raison, cette enquête sera reconduite tous les deux ans», explique Santé publique France.La Guyane se distingue par une consommation d’alcool et de tabac plus faible qu’ailleurs et par une sédentarité moindre:10 % des adultes fument tous les jours;14% boivent trop d'alcool;22% passent plus de sept heures par jour assis et 28% seulement pratiquent une activité physique de loisirs.A l’inverse, la Guyane est marquée par une plus grande prévalence de l’hypertension artérielle et du diabète, attestant d’un risque plus important de maladies cardiovasculaires:23% des adultes déclarent être hypertendus;7 % déclarent être atteints d'un diabète;Pour ces deux pathologies, un peu plus des trois quarts déclarent être traités;Les femmes sont plus touchées par ces deux pathologies.La dépression et l’anxiété, qui figurent parmi les troubles psychiques les plus fréquents, ainsi que les pensées suicidaires sont globalement aussi fréquentes en Guyane qu’au niveau national mais le recours aux soins en santé mentale est moindre. Au cours des 12 mois précédant l'enquête:Un adulte sur 7 a vécu un épisode dépressif;7% ont eu des pensées suicidaires;6% ont été concernés par un trouble anxieux;Rares sont ceux qui ont consulté un professionnelS'agissant de la vaccination, 4 adultes sur 5 y sont favorables. Ce panorama apporte également un éclairage sur le poids des inégalités sociales sur la santé. Ces écarts se manifestent par un état de santé plus dégradé et des risques accrus pour la santé mentale, le diabète, l’hypertension artérielle et l’activité physique parmi les personnes les plus précaires. A l’inverse, les catégories sociales plus favorisées semblent davantage exposées aux risques liés à la sédentarité et à la consommation de tabac et d’alcool.
Le PDG de Guyane Santé fait le point sur ses difficultés.
Le groupe Guyane Santé gère trois cliniques et un service d'hospitalisation à domicile à Cayenne:L'ancienne clinique Véronique, devenue Saint-Gabriel, qui propose des services de médecine et de chirurgie;L'ancienne clinique Hibiscus, désormais Saint-Adrien, consacrée aux personnes âgées;La clinique Saint-Paul, qui propose principalement de la rééducation.Ces trois établissements sont actuellement en difficulté. Saint-Adrien et Saint-Paul ont été placés sous procédure de sauvegarde de l'emploi. Saint-Gabriel est en redressement judiciaire depuis 2018. Le groupe a également connu une succession de directeurs, ces derniers mois, sans que sa situation s'améliore.Fin octobre, des personnels de Guyane santé ont manifesté à l'entrée de la clinique Saint-Paul pour «s'opposer à la fermeture des hôpitaux et aux licenciements des soignants». Menés par l'UTG, ils ont aussi dénoncé «un management toxique extrêmement grave» au niveau du groupe.Dans le même temps, Guyane Santé est visé par une plainte d'une de ces anciens médecins. Elle dénonce le non-paiement de nombreuses factures pour un montant qu'elle juge «sérieux». Mi-octobre, elle a dénoncé la situation au cours d'une conférence de presse à laquelle ont assisté plusieurs de ses confrères. Cette plainte Fait l'objet de procédures à la fois devant le tribunal et devant l'Ordre des médecins.Dans une interview à la Lettre pro, le Dr Jean-Marc Pierrot, PDG de Guyane Santé, reconnaît que son groupe à des difficultés à payer ses dettes. Il l'explique par la réforme tarifaire de la rééducation.Il trace plusieurs pistes de redressement:Développement de certaines activités comme la gériatrie;Réorganisation des services;Meilleure collaboration avec le CHU et les médecins de ville.Il assure que son projet n'est pas de réduire l'activité ni les emplois. Il espère trouver un coactionnaire pour investir dans le développement les trois cliniques. Il a également renouvelé sa confiance au directeur de clinique mis en cause par les salariés. S'agissant de la plainte du médecin, il laisse l'enquête se poursuivre.Parmi les pistes de développement, il évoque:La création d'une unité cognitivo-comportementale à Saint-Adrien pour des patients fugueurs et hurleurs;La reconstruction de la clinique Saint-Paul;Le développement de la chirurgie et de la médecine ambulatoire à Saint-Gabriel en collaboration avec le CHU de Guyane.En reprenant les fonctions de directeur, il se donne de dix-huit mois à deux ans pour redresser la situation.
La téléconsultation : une solution au manque de médecins.
Chaque mois, la Caisse générale de sécurité sociale de Guyane rembourse entre 1 000 et 2 000 téléconsultations réalisées sur le territoire. Cela représente l’activité de deux médecins généralistes et demi. L’usage a pris son essor pendant l’épidémie de Covid-19 et se poursuit à un rythme régulier, depuis. En Guyane, seuls 3 % de la population utilisent cette possibilité. Ce sont en majorité des femmes âgées entre 20 et 44 ans. Et la quasi-totalité de ces téléconsultations se font avec des médecins installés hors du territoire.Ces téléconsultations peuvent être réalisées à domicile, dès lors que l’on dispose d’une connexion à internet et d’un écran avec une caméra. Il est également possible de les faire dans certains points d’accès. C’est le cas, par exemple, de la maison France Services d’Iracoubo, depuis le mois d’octobre. Enfin, de nombreuses pharmacies du territoire se sont équipées de cabine de téléconsultation. Situées obligatoirement dans un espace confidentiel, elles permettent de consulter un médecin à distance, tout en bénéficiant de la présence de professionnels de santé à proximité. Cela permet de le guider, parfois d’éclairer le médecin sur la situation sanitaire en Guyane, voire de repérer des patients qui ont davantage besoin de voir un médecin en présentiel ou de se rendre aux urgences. La maison de santé pluriprofessionnelle de Matoury dispose pour sa part d’une salle de téléconsultation connectée à Comudoc, la plateforme régionale de télésanté. Elle permet de réaliser des téléconsultations assistées d’un professionnel de santé, avec un charriot connecté pour effectuer certains examens. Les professionnels de santé peuvent également l’utiliser pour solliciter l’expertise d’un spécialiste.

